Niveaux et histogrammes…
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Photoshop 7.0 et Photoshop Elements 2.0 disposent d’une boîte de dialogue appelée « niveaux » qui présente l’histogramme de l’image affichée. Un excellent moyen de vérifier le modelé et l’exposition de l’image et de mettre en évidence certains défauts. Vous pouvez trouver les meilleurs casinos de Playtech sur PlaytechCasinos-List.com. |
Qu’est-ce qu’un histogramme ? | ||||
C’est un graphique qui montre la répartition des pixels de l’image en fonction de leur luminosité.
Chaque type d’image (normale, surexposée, sous exposée, manquant de contraste, présentant une dominante colorée…) possède un histogramme typique. Il est possible de le corriger pour obtenir un rendu plus homogène. |
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Comprendre la fenêtre des niveaux | ||||
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Sélection de la couche image dont on affiche l’histogramme Gestion chiffrée des niveaux d’entrée nu noir, du gris et du blanc Histogramme de l’image Gestion des niveaux d’entrée par glissement de curseurs noir gris et blanc Gestion de niveaux de sortie Validation Annulation Chargement d’une correction enregistrée Enregistrement d’une correction Options Niveaux automatiques Pipettes Afficher / masquer l’aperçu |
NB : La fenêtre de Photoshop Elements diffère peu de celle de |
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Comment afficher les niveaux ? (PS 7.0) |
Une fois une image affichée à l’écran, on peut appeler les niveaux de plusieurs façon.
– Par le menu Image, Réglages, Niveaux – Par le raccourci clavier « Ctrl + L » (« Pomme » + L sur Mac) |
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La boîte de dialogue s’ouvre alors.
Notez qu’elle dispose d’une taille fixe, mais qu’on peut la déplacer par clic maintenu sur le haut de la fenêtre et en faisant glisser. |
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Comment afficher les niveaux ? (PSE 2.0) |
Une fois une image à l’écran, on accède aux niveaux de deux façon.
– Par le menu Accentuation, Régler Luminosité / Contraste, Niveaux – Par le raccourci clavier « Ctrl + L » (« Pomme » + L sur Mac) |
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La boîte de dialogue s’ouvre alors.
Notez qu’elle dispose d’une taille fixe, mais qu’on peut la déplacer par clic maintenu sur le haut de la fenêtre et en faisant glisser. |
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L’histogramme idéal |
L‘histogramme idéal présente une information qui s’étale parfaitement entre le noir absolu (1) et le blanc le plus pur (2). Un tel histogramme prouve que l’image a été correctement exposée ou scannée.
L’information est présente sur tous les niveaux et sa répartition est homogène. |
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L‘image correspondant à cet histogramme présente donc de l’information dans les zones les plus « foncées » (appelées les « ombres » ou les zones « denses »), mais aussi dans les zones les plus claires (appelées les « hautes lumières »).
De plus, l’étalement de l’information entre le noir et le blanc est régulière. L’exposition est idéale. |
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Les « mauvais » histogrammes |
Sous-exposition | ||||
L‘histogramme est décalé sur la gauche et ne présente pas d’information dans les hautes lumières.
L’image est trop dense, sous-exposée. Les ombres sont « bouchées » (trop noires), les hautes lumières sont grisonantes (ici le blanc des yeux) |
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Sur-exposition | ||||
L‘histogramme est décalé sur la droite et ne présente aucune infirmation dans les zones denses.
L’image est « pâle », surexposée. Les zones denses sont grises et les hautes lumières « cramées » (blanc sans modelé). |
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Manque de contraste | ||||
L‘histogramme ne s’étale pas du noir au blanc mais est à peu près régulier, « ramassé » au centre.
L’image est « douce », elle manque de contraste, les ombres et les hautes lumières sont grises et « fades ». L’image ne présente ni blanc ni noir. |
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Surplus de contraste | ||||
L‘histogramme présente des « trous » et ressemble à un peigne ou un code barre.
L’image manque de « modelé », elle est trop contrastée. Certaines nuances subtiles ont disparu, même si l’affichage peut rester correct. |
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Ne pas se limiter à l’histogramme | ||
Certains types d’images présentent un histogramme qui n’est pas « bon » en soi. Il faut veiller à ne pas trop les corriger sous peine que cette correction nuise à l’image finale…
L’histogramme « techniquement correct » est une chose, mais la priorité doit rester le rendu de l’image et son « réalisme ». Il ne faut donc pas se limiter à l’histogramme… |
La brume | ||||
L‘histogramme est typique de celui d’une image qui manque de contraste, mais attention…
On peut être tenté de le corriger, mais non seulement cette correction entraîne souvent l’apparition d’un histogramme en peigne, mais surtout elle « casse » le réalisme du rendu de l’image. Ici le ciel est devenu trop clair et l’image est trop contrastée. Les photos prises par temps brumeux doivent rester douces, on doit éviter le noir absolu et le blanc pur. |
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Les dominantes colorées | ||||
L‘histogramme en mode RVB est tout à fait correct, mais en mode Bleu, celui-ci ne présente presque pas d’information.
La dominante jaune de l’image en est bien entendu la cause. Ici, c’est un parti pris et il ne faut pas appliquer de correction sur les niveaux. L’histogramme en peigne est inévitable et l’augmentation de contraste de la couche bleue nuirait fortement à la qualité de l’image. |
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Les images très contrastées | ||||
L’histogramme de cette image ne présente aucune information dans les valeurs moyennes… Et pour cause, l’image n’en contient pas.
Même si l’histogramme n’est pas « techniquement correct », c’est toujours le rendu de l’image qui doit primer. |
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L’effet High-Key | ||||
L’effet High-Key donne des images très claires et assez douces… C’est un bel effet sur des portraits ou certains nus.
L’histogramme manque de noir ? Il est en peigne ? Oui ! Et alors ??? C’est l’image qui compte, non ? |
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Corriger les niveaux | ||
Modifier les niveaux de l’image impose les plus grandes précautions car toute modification, même minime, entraîne son lot de pertes d’information sur l’image… Il est préférable de ne modifier qu légèrement les niveaux et ce uniquement sur des calques ou sur des images codées en 16 bits pour minimiser au maximum ces pertes. Notez aussi qu’on a souvent de bien meilleurs résultats en rescannant correctement une image qu’en s’acharnant à modifier son histogramme… Cette liste (qui n’a rien d’exhaustive…) montre les corrections les plus usuelles et leurs effets sur l’image. |
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Voir aussi le tutorial : les calques |
L’image de référence | ||||
L‘image présentée ici avec son histogramme est correctement calée.
Elle sert de référece pour visualiser l’effet des différentes corrections. |
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Correction du noir | ||||
En glissant le point noir vers la droite de l’hitogramme, on augmente le niveau de densité des ombres (avec le risque de les « boucher » complètement.
C’est un moyen de s’assurer que les noirs sont vraiment noirs et pas juste gris anthracite… |
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Correction du blanc | ||||
La correction du point blanc remonte le niveau de luminosité des hautes lumières ce qui est utile pour avoir des blancs trop grisonnants.
Attention cependant à ne pas les « percer » et y perdre tous les détails, le blanc pur étant très inesthétique. |
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Correction de gamma (Point gris) | ||||
En décalant le point gris vars la gauche, on réduit à la fois densité et contraste de l’image, sans pour autant modifier les valeurs d’ombres et de hautes lumières. |
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Inversement, le décalage du point gris sur la droite va densifier l’image et renforcer son contraste, mais toujours sans modifier ni les valeurs des blancs ni celles du noir. |
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Correction des niveaux de sortie | ||||
En augmentant le niveau de sortie du noir, on va « éclaircir » les ombres. Le noir sera rendu par un gris plus ou moins dense en fonction de l’ampleur de la correction.
Cela peut éviter de « boucher » les ombres. |
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On peut aussi réduire le niveau de sortie du blanc. Les pixels blancs sont alors rendu par un gris dont la densité est là encore liée à l’intensité de la correction.
On évite ainsi de « cramer » les blancs, remplacés par un léger gris. |